Beatitude
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plus rien de sûr, de n'être dans certains cas qu'assimilable à une tension vers, à un rien tellement prévisible. C'est pourquoi cette joie évidente que j'ai ressentie à arriver en soirée avec Cécile et de re-partir ensemble m'est elle-même suspecte aussi. Et pourtant...
Bordel.
J'ai comme qui dirait besoin d'une remise à plat de tout ce qui se bat en moi depuis, hola !, au moins un an... Mes certitudes, mes envies, pro-fessionnelles et personnelles, mes projets à deux balles. J'ai beaucoup fonctionné sur le principe "un corbeau qui ne crit pas peut pousser le cri qu'il veut" (maxime lue dans Ikkyu ;-) ) Autant cette position est pleine de sens dans le cadre d'une recherche bouddhiste de l'illumination, autant elle est une marque que, finalement, je ne fais rien. Rien de fondamental, je veux dire. Depuis combien de temps mes romans attendent-ils ? Et ces personnes à qui je dois parler de tout et de rien, voire de moi ?
Soudaine envie de vivre transparent. C'est pourquoi je vais tenter de nager contre
mon courant naturel. Peut-être pour me prendre pleins de choses dans la tronche, mais je crois que c'est la meilleur solution qui me reste ;-)
Vivre en accord avec mes saints patrons Jack, Henry-David, ou Walt...
Ma nouvelle bonne résolution tiendra le temps qu'elle tien-dra ;-)

Sinon, encore différents sujets traités en vrac : mercredi de la SF plutôt orienté nouveaux (il y avait presque autant de nouveau que d'anciens !), avec petites discussions sym-pas avec Flo, regardage d'un bout de truc sur Ray Brad-bury, découvrage des plan-ches de la BD d'Arno, et absence d'une certaine per-sonne (ce qui, décidément, n'a eu d'autre effet que de me renforcer dans mon point de vue) (et de remettre en posi-tion initiale mon claddagh ;-) ) Sinon aussi petites soirées entre amis, reprise de nos non-activités estivales à Critic (go, tarot, wizard, etc.) Arrivée aussi de mes parents, pour une petite semaine tranquille... qui se transforme avec eux en un "on refait tes toilettes" On les changera dé-
cidément pas ;-)
Bon, assez parlé pour au-jourd'hui... See you, les gens ! ;-)
mercredi 25 juin
Pas la pêche, moi. J'ai passé la journée à faire des courses, pour finir par ne rien acheter ou si peu. A tourner en rond. Mon comte dirait "Je ne sais que faire, je suis bête à faire plaisir."
Je ne pensais pas qu'une si petite chose pouvait avoir de telles répercutions. Ce n'est rien, à proprement parler. Juste que, comme elle l'avait vaguement évoqué comme une possible possibilité hypo-thétique, elle avait peut-être quelque chose de prévu ce mercredi (dans toutes ces lourdes tournures se trouvait sans doute une manière pour moi de m'accrocher à ce jour-là...) Hier, coup de téléphone sur son répondeur de por-table, le coeur à 100 à l'heure. 21 h et quelques, coup de fil. Elle m'apprend, donc, qu'elle a bien ce truc avec sa promo. Qu'elle ne peut être là demain (aujourd'hui, donc, suivez un peu...). Je reste quasi sans voix. Chose étrange : son vi-sage, soudain, à travers sa voix. La soudaine compréhen-sion des mots. Fluctuatio animi. Je parle un peu, pour remonter l'impression que j'ai pu donner d'un nageur en
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