Beatitude
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vendredi 11 juillet
Tellement de choses à écrire, depuis le temps que je n'ai pas mis à jour mon blog ! Depuis, j'ai passé des oraux, eu des résultats, refléchis sur la condition humaine (et amou-reuse... ;-) ), participé à une soirée de théâtreux, à un mercredi de la SF, à quelques parties de go et de tarot... Bref, dans quel ordre vous dire tout ça ?
Le plus gros truc : le CAPES Documentation. Oral à Mar-seille, donc. Train via Paris le 30 juin, départ à 8h (levé à 6h30 du coup...) Arrivée Marseille Saint Charles, je retrouve Jean-Marc (le copain de Juan qui m'héberge), et direction chez lui. Puis réunion d'information à partir de 16h au Lycée Ampère (qui pos-sède (comme travaux artis-tique de groupe d'élèves) entre autre une très chouette Vénus Botticellienne version cubisme lysergique...) Jean-Marc est bien un ami de Juan. Je veux dire : il est très sympa (malgré un aspect très pince sans rire, qui destabilise un peu au début... ;-) ) J'ap-prends mes horaires : à 10h les deux jours qui suivent (quand  je  pense  que  je  ris-
quais de subir ça à 7h30 !...) Le lendemain, donc, à 10h, "Epreuve sur dossier". Je réussis moyen, je trouve (et je trouvais bien, je le décou-vrirais plus tard...) L'après-midi, petite promenade dans Marseille, avec Jean-Marc, et les deux ados (son fils et la fille d'une amie). Avec force fierté (digne d'un Marseillais qu'il n'est pourtant pas d'origine ;-) ), Jean-Marc me montre un peu tous les meilleurs lieux selon lui... Très chouette. Paf, lendemain, 10h, "Science et Technique Docu-mentaire". Etrangement, cet élément était celui dont j'avais le plus peur... et dont je pensais m'être le mieux sorti (ce qui n'était vraiment pas vrai, mais je n'en savais rien alors...) Fin d'après-midi : petite promenade sur une plage à Cassis, pour baignade et pique-nique. Très sympa encore une fois. Lendemain, je reprends le train. Avec face à moi, entre Marseille et Lyon, quelques jeunes pré-ados (10 - 11 ans...), qui me proposent une partie de carte ! Ca faisait une éternité que je n'avais pas joué à la bataille ("fermée", pour être précis) (je ne savais même   pas    qu'une   bataille
pouvait être "ouverte" ou "fermée" !...) Et aussi au jeu de sept familles... avec, en plus des trois enfants, leur (ma foi fort jolie) accompagnatrice. Puis, je finis le retour en somnolant à demi, un début de pensée dans la tête (mais voyez plutôt plus loin...) Je ne peux aller à la répétition le soir-même (trop fatigué, trop plein de pensées) Ellipse maintenant : mardi 8, matin. J'ai mal dormi, parce que les résultats étaient le matin... et les résultats étaient plutôt négatifs. Notes de merde dans les deux (en gros 3.60 à l'épreuve sur dossier, 1.00 à l'épreuve documentaire...) Je suis abattu, Du mal à com-prendre. Un besoin de me poser sur autre chose, tout en gardant l'importance de dé-crocher le plus tôt un boulot.
Retour dans le temps : ven-dredi 4 juillet, petite fête avec les théâtreux chez Eliane. Ne sachant pas où elle habite, je passe chez Cécile pour qu'on y aille ensemble. Soirée plutôt aggréable (faut que je m'a-chète un awele, moi...)
Tout ça me fait penser. Je ne sais plus quel philosophe (Rousseau, si mes souvenirs lointains  sur lui  ne me  trahis-
sent pas...) a écrit que l'amour est avant tout une habitude. Vous pouvez bien imaginer le soulèvement dont une telle affirmation a pu être cause dans mon âme déliriquement romantique, faite de coeur éperdu et de passion menant à la mort. Pourtant, je m'aper-çoit que d'une certaine ma-nière, et en un sens bien précis, cela peut recouvrir une réalité (que de précautions pour ne pas donner de crédit à cet idiot de Jean-Jacques... ;-) ) Je veux dire : à voir encore et encore une per-sonne ma foi plutôt jolie, et à laisser parler encore et encore une tendance au romantisme, on finit tout naturellement par se persuader... Ce que je veux dire par là ? Que mon fantôme de ces derniers temps a dis-paru aussi vite qu'il était venu... Enfin, disparu... S'est plus que grandement amoin-dri, serait plus juste.
Je veux dire, j'ai à peine pensé à elle ces derniers temps, à part une rencontre fortuite à Marseille d'une jeune fille lui ressemblant un peu.
Les choses sont étranges. Même cette pseudo-certitude-là ne veut rien dire. J'ai parfois comme l'impression de n'être
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