Beatitude
Notules
Frères du Japon
Taiyo Matsumoto (Tonkam)
Frères du Japon
      Le Japon moderne, et même, la société moderne, ne donne plus de place à l'humain. Voila ce que nous dit le gars Matsumoto dans ce recueil de courtes BDs. L'homme a besoin d'une pla-ce, quelque part, et cette société qui court l'a oublié. Tribu de dharms bums jouant à la poupée, ou volant sur leur vélo. Simple mise en place d'une violence fondamentale, d'une continuation donnée à l'humain. Ce recueil est à placer à côté de L'Homme qui marche, de Jiro Taniguchi, dont il est, quelque part, la version beat.
Les Enquêtes de Kindaichi 1
Y. Kanari & F. Sato (Tonkam)
Kindaichi
      Un seul mot pour ce manga : beurk. Graphique-ment très pauvre (poses ridicules des protagonistes tous traités de manière ronde), mise en scène (et en planche) pathétique, histoire lourdingue et qui tire en longueur. Cette série se voulait une alternative au Detective Conan de Gosho Aoyama, ... Et bien, c'est raté ! Ce détective ly-céen, cancre mais sur-intel-ligent, frôle le lisible sans ja-mais y tomber. Pas de rythme, pas de grand graphisme, pas de grand scénario... On doit féliciter les auteurs qui s'y sont mis à deux pour réunir en un seul volume autant de défauts. Une preuve ? Je n'ai même pas envie d'aller laisser trainer un oeil sur le deuxième vo-lume, qui doit pourtant donner la solution de l'énigme poli-cière de ce volume-ci...
Pineapple Army
N Urasawa & K Kudo (Glénat)
Pineapple Army
      Le gars Urasawa, simplement au dessin ici, dans ses premières oeuvres. Sym-pa, mais pas trancendant... Nous sommes en fait en présence d'un City Hunter bis, version moins drôle et décallée et déjantée. Un homme qu'est super balèze en urban guérilla vient en aide à qui le paie... mais choisi ceux qui le paient. Même si les dessins sont plaisants, et que les intrigues ne prêtent pas vraiment (et vraiment pas) à vomir, ça reste une oeuvre anecdotique même si tout à fait lisible.
Le Journal de mon père
Jiro Taniguchi (Casterman)
le journal de mon père
      Qu'en dire ? Comme à son habitude, le gars Taniguchi produit une oeuvre géniale. Un employé dans on ne sait quelle entreprise de Tokyo (on ne l'apprend que vers la fin...) reçoit un coup de fil. Son père est mort. Oui, son père, à qui il en a toujours voulu, toute son enfance, pour avoir fait partir sa mère, est mort. Son père, qui est quelque part la raison ultime pour laquelle cela fait plus de dix ans qu'il n'est pas retourné dans son village natal, est mort. Il prend donc l'avion, retrouver tous ses souvenirs... Et, discutant avec ses oncles, tantes et soeur, lors de la veillée funèbre, il va enfin comprendre qui était son père. Ces trois volumes se lisent comme ça, simplement, et éveille en nous tellement de choses, que je vous dirait sim-plement de courir vers mon blog pour en savoir plus...
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