Beatitude
Notules
Dragon Head 1 à 10
Minetaro Mochizuki (Pika)
Dragon Head - 1
      Imaginez un groupe de lycéens, de retour d'un voyage scolaire (un peu à la Battle Royal) : des cancres, du cha-hut, un surveillant pas com-mode. Et soudain, alors qu'on rentre dans un tunnel, à peine le temps d'apercevoir une étrange colonne de lumière. Puis plus rien. L'accident. Téru, un jeune lycéen, se réveille dans les décombres. Tous les membres de sa classe sont morts, comme la plupart des passagers, d'ail-leurs. Restent seulement deux autres personnes : Ako, une jeune fille, et Nobuo, un garçon un peu plus jeune. Puis découverte de l'impossibilité de sortir du tunnel (des gravats bouchent les deux entrées), et impossibilité de communiquer à l'extérieur. Des mots, entrentendus dans un poste défaillant, parle d'un état d'urgence.  Et  c'est parti
pour une plongée en apnée dans l'âme humaine. Débutant dans ce profond huis-clos, s'ouvrant au monde au bout de deux volumes, cette série réussit remarquablement à nous mettre face à l'humain dans ce qu'il a de plus profond et de plus fondamental, tout en proposant une intrigue scien-ce-fictive d'exception. Au fil des volumes, les personnages gagnent encore et encore en profondeur, l'intrigue s'intensi-fie, et les questions tournent et retournent dans la tête, avec en ligne de mire la signification possible du titre, Dragon Head. Ces 10 volumes forment une grande oeuvre, et je vous conseille de suite d'aller vraiment vraiment y plonger à corps et esprit perdus, vous en ressortirez déboussolé mais grandi. En un mot : un must-have (ben oui je suis polyglote... "°°>)

Dragon Head - 8
Le Champs de l'obscène
David Vandermeulen
(6 pieds sous terre)
Les Champs de l'obscène
      Petite parenthèse étrange que ce bouquin que 22 planches. Enfin, 22 vignettes sous-textées. A l'occasion du mariage du Prince Philippe (en belgique), David Vandermeu-len nous fournit une réflexion étrange sur le marketing publicitaire, les sombres ficel-les qui nous lient et nous tirent, et, finalement, sur notre huma-nité. Zarb, très zarb. Mais finalement très jouissif. (oui, je sais, cette notule est très courte, mais je fais ce que je veux)
Banana Fish 1 & 2
Akimi Yoshida
(Génération Comics)
Banana Fish
      Ce manga est de facture assez classique. A notre épo-que, à New York, il narre l'histoire d'un jeune chef de gang, Ash, coincé entre la ma-fia (avec à sa tête un immonde Dino Golzine) et la police, qui aimerait lui faire cracher tout ce qu'il sait. Ajoutez à cela l'apparition d'un produit étran-ge, une drogue nommée "Ba-nana Fish" (citation de Sa-linger, excusez du peu), qui semble avoir rendu fou, une grosse dizaine d'années plus tôt, le frère ainé d'Ash, alors militaire au Viet-Nam. C'est noir, très noir (limite glauque parfois), très réaliste (et pas du tout yaoi, comme j'ai pu le lire à droite à gauche, car dépourvu de l'aspect shojo - fleur bleu). Une plongée en apnée dans le sombre côté de l'âme humaine... Lisible, même si pas transcendant.
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