Je ne peux pas dire grand chose sans vous gacher le plaisir, mais décidément, cette série était une très grande série. Ce troisième volume apporte la conclusion à cette malédiction de la spirale qui hante la pauvre ville de Kurouzu, et la dimension prise par le récit est franchement vertigineuse. Je ne vais pas vous en dire plus, parce que je ne le peux pas, simplement que j'avais rarement lu une BD aussi prenante et bien construite et possédant une atmosphère et une folie incroyable. Lisez, les gens, lisez...

      J'adore cette série. Et ce cinquième volume ne baisse pas au point de vue qualité. Notre cher enquêteur adorateur de la Série Noire se retrouve aux prises avec du politisme politicien (Lax n'a donc pas, comme tellement d'autres, avalé la présence de l'extrème droite au deuxième tour des élections présidentiel-les...) Bref, comme d'habi-tude, notre Choucas court après les indices et les personnes, croise du monde, et vit dans un roman. Le graphisme colle encore tellement à l'atmosphère. L'atmosphère, très 'round midnight, porte merveilleuse-ment l'histoire. L'histoire... Ah ! L'histoire ! Bref, vous avez compris tout le bien que j'en pense alors : jetez vous sur cette série....

      Chronique comme à son habitude d'une vraie vie entre potes. Troisième volume des Premières chaleurs, avec les personnages de toutes ses BDs. Peyraud. Je rembobine. J'adore cet auteur. Et ce nouvel opus ne vient pas contredire mon attachement. On retrouve la bande de potes (très proche de la mienne, de la nôtre, à nous tous, finalement), pris dans leurs tremblements de leur vie, dans leurs petites affaires tortueuses et leurs grandes affaires de coeur. Plein été, chaleur des sentiments. Sans métaphore à deux balles, Peyraud nous sert des personnages proche de nos voisins, de nos amis, dans des situations qui nous arrive (ou dont on rêve) (ou qu'on espère) (ou qu'on craint) Bref, vous l'aurez compris, j'adore cet auteur.

      Le grand cycle touche à sa fin. Nous voila aux origines de Nahik, ce livre dans lequel fut inscrit le décalogue alternatif qui sert de base à cette série. Volume assez sympathiquement mené, ce 9e opus nous révèle l'écrin dans lequel avait été conservé ce décalogue. Il est drôle de voir passer ce décalogue d'un écrin à un autre, celui de Nahik, justement, qui connaîtra le destin que nous lui connais-sons. Le monde apparait comme réfractaire à l'acceptation de ce décalogue en son sein, et ce n'est pas la pire idée qu'a pu avoir le scénariste. Bref, un volume très bien fait, qui conclut la grande histoire du Nahik (le 10e tome parle, lui, de ce qui est à l'origine du livre, à savoir le décalogue lui-même...)