Du grand art. Ce David Vandermeulen (oui je sais je l'ai déjà dis) (mais m'en fous) est vraiment vraiment pas bien dans sa tête, et c'est tant mieux. Nos amis les choses tendances patates parlantes ont la possibilité de faire un album couleur... Du coup, faut absolument trouver un sujet, un truc, quelque chose à raconter. Voila. Me manque juste les deux premiers, strictement introuvables m'a-t-on appris... (triste) (faites un don au PP pour le agrumoton, merci)

      Après l'amour, il y a quoi ? Hein ? Ben facile, la paternité ! Et donc, après un Samedi et Dimanche n°2 consacré à l'amour, on a un Samedi et Dimanche n°3 consacré aux angoisses du futur père. Alors voila : Lisa est enceinte. Du coup, Samedi se prend un grand vertige métaphysique : comment élever mes enfants, avec le peu de coquillages que j'ai de côté ? Vite, me faut un boulot qui rapporte... et le voila en quête d'un tel boulot. Drôle comme toujours, très très sympa et bien vu, cette jolie série mériterait vraiment un plus large public. Du coup, vous savez ce qui vous reste à faire...

      Soulagé, sur ce coup-là. Moi qui adore le gars Calvo, sa première BD, sans être une merde sans nom, n'était franchement franchement pas terrible. C'est dire si je craignais le deuxième volume ! Et bien oui, soulagé, parce qu'il est plutôt franchement sympa, celui-ci. Se passant à cent à l'heure, il raconte quasi en un souffle les aventures du Davy Jones' Locker pour... pour faire quoi d'ailleurs ? Eh eh... Avec un vrai rythme, une vraie fantasmagorie à la Cal-vo, des dessins sympas (oui, je sais, mais depuis la magni-fique couv de Délius première édition, je ne comprends pas comment Krassinsky peut faire moins bien ;-) ) cette BD est vraiment à lire, et si le premier volume vous rebute, dites vous que celui-ci rattrape largement le tout...

      Grand, très grand humain que ce Naoki Urasawa. Que ce soit Johann, le monstre du titre, ou Tenma, qui a décidé de réparé une erreur commise plus tôt, et qui pour ce faire achète une carabine de précision, ou encore Nina, la soeur... tous ses personnages sont hantés par leur humanité. Grand grand bonhomme que ce Naoki Urasawa, vraiment. Sans compter ses innombra-bles personnages secondaires, qui n'ont rien de tel. Bref, à lire. Vraiment.