J'attendais un peu plus de cette BD, suite aux différentes petites choses que j'avais pu en entendre à droite et à gauche. Certains individus, nés avec une marque sur l'oeil, sont peut-être les sauveurs de cette humanité qui doit vivre sous une pluie continuelle et dans un champ d'éclair per-pétuel... Bref, le monde craint... Le dernier d'entre les élus réussit l'épreuve initia-tique, et va devoir parcourir le monde vers la grande machine qui sauvera l'humanité. L'ins-piration pseudo-manga se sent énormément dans ce titre qui tente (sans lui arriver à la cheville) de suivre des séries comme Naüja. Le dessin est lisible sans être transcendant, et la manière de mener m'emporte pas l'adhésion. En tout cas, mon adhésion.

      Tout s'emballe dans ce deuxième fascicule des aventures de Wolverine vu par Nihei. Alors que le premier volume le montrait assez passif, celui-ci met en scène un Wolverine qui va peu à peu devoir assumer le rôle que lui a confié l'étrange bande d'individus qui l'ont amené dans leur monde... Géniaux comme à son habitude, le graphisme et la mise en scène de Nihei collent parfaitement au personnage. Par contre, quand on a l'habitude de Nihei et de ses longues mises en places, le voir devoir jouer dans un 24 pages est assez frustrant... C'est comme de voir Jackie Chan dans un film américain : il n'a pas le temps de s'exprimer que c'est déjà fini... Mais ne boudons pas notre plaisir !

      Autant le dire tout de suite : j'avais eu, lors de sa sortie, tout le mal du monde à lire ce bouquin, le 5e de la série de l'inquisiteur Nicolas Eymerich. Je ne sais pas pour-quoi. Juste que passé deux ou trois chapitres, le livre restait désespérément sur ma table de nuit. Mais là, la lecture a plus avancée... et a même tel-lement avancé, que j'ai (enfin) terminé cet épisode. Il faut dire que ce volume est un peu différent (dans sa structure et dans ses péripéties) des autres livres de la série. Ici, Nicolas Eymerich est confronté avec le retour de l'Ecclesia spiri-tualis, mélé d'alchimie et d'idée de fin du monde. Mené dans un premier temps tam-bour battant, l'histoire se dé-roulant avec Eymerich tranche radicalement   avec  les  deux

autres fils, eux très intemporel (et même avec l'un des deux immatériel) Mais l'impression de somme d'évènement sans lien va peu à peu s'effacer, et les fils, comme d'habitude, vont finir par se rejoindre (d'une manière différente de l'habitude mais finalement as-sez attendue). En définitive, ce roman est un bon roman de la série, mais ne fleurte pas avec les meilleurs (et même le meilleur, selon moi, le premier, Nicolas Eymerich, inquisi-teur) Il m'a quand même redonné envie de replonger dans la série, et alors que je vous écrit cette notule, le recueil Métal hurlant est entamé sur ma table de nuit ;-)