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      Rhhhaaaa !!!! J'veux la suite ! (bon, ok, je fais semblant, parce que Manga Screener et la Band of Hawks proposent la suite sur leur site, mais quand même...) Cette série est décidément génialissime. Peu à peu, ce qui a pu se passer lors du Nouvel An Sanglant se précise et vient au grand jour... et les re-cherches pour connaitre les racines de tout ça et la personalité d'Ami avancent peu à peu. Un véritable must, et probablement la meilleure série de manga qu'il m'a été donné de lire.

      Voici donc un recueil de nouvelles de Valerio Evan-gelisti, et malgré le fait qu'une seule de ces quatre nouvelles fait apparaître le célèbre Nicolas Eymerich, on peut plus ou moins rattacher l'en-semble au cycle consacré à l'inquisiteur, du fait de la présence d'éléments comme la RACHE ou l'anémie falci-forme. Mais prenons les nouvelles une à une...
Venom : celle où apparaît le père Nicolas, dont l'histoire est entrecroisée avec celle de l'assaut d'une caverne my-thique dans un lointain futur. Cette nouvelle peut expliquer en partie le titre de la chanson des Brain Damage consacrée à l'inquisiteur (mais je n'en dirait pas plus ;-) ) Sympa, mais sans plus.
Pantera : un pistolero mexi-

cain et vaudou engagé pour combattre dix cavaliers fantô-mes... Une très très bonne nouvelle, avec un personnage très charismatique (tellement, d'ailleurs, qu'il sera l'un des protagonistes principaux du roman Black Flag). On peut juste regretter une certaine lenteur dans les évènements, mais ce défaut est vraiment minime.
Sepultura : Une sombre histoire de la rencontre de la cruauté humain et du monde des esprits, où il est question de prisonniers englués dans leur prison, dans une Améri-que Latine pourrissante. Cette nouvelle est celle qui m'a le moins convaincu.
Metallica : Une guerre raciale en pleine Nouvelle-Orléans, avec, en son centre, les fanatiques du KKK ou islamo-guerriers, des aligator et les pouvoir étrange d'un vieil homme noir. Très bonne nouvelle, amha.

Le recueil est complété par une petite biographie du père Nicolas Eymerich, permettant replacer l'ensemble des ro-mans dans leur contexte exact. Bref, tout ça est plutôt sympa.